Daïra Nedroma

           


Carte de Nedroma


Nedroma , une ville qui a vu naître de nombreux personnages célèbres qui ont marqués par leurs noms et leurs savoir dans l'histoire des civilisations.
             Le premier médecin Algérien   : Mohamed Ben El Hadj Ben Amar Nekkache (1854-1942), premier médecin algérien, a soutenu sa thèse à Paris en 1880. Il fait ses études primaires à Nédroma puis se rend à Alger où il est élève du collège arabe et du lycée d'Alger. Après son baccalauréat, à Paris dans les années 1870 où il entreprend des études médicales.  ( Doctorat en médecine à la faculté de Paris en juin 1880 ) .
 Dr Djilali RAHMOUNI : Né le 08 Février  1929 à Nedroma  ( Médecin Radiologue et Commandant de l'ALN )
Les auxiliaires paramédicaux
                  - ZERHOUNI Hadj Boumèdiène
                  - TALEB Hadj Mohamed
                  - MEHIAOUI Hadj Mohamed
                  - BERRI Driss  ( Agent paramédical )
                  - CHAHBI Ouassini ( Agent paramédical )
Leurs participation au programme de formation des soignants au cours de la période transitoire ( coloniale ) , pendant et après le départ des français .
          ORGANISATION ET GESTION DE L'ADMINISTRATION
ZERHOUNI M'Hamed ( Directeur de l'hôpital de Nedroma et celui de ghazaouet qui a participer activement au programme de formation  des agents administratives et l'organisation des services de santé .
Rendons hommage à ses personnes qui ont donnés de leurs mieux pour faire revivre la santé dans une période dure et apporter  leurs concoures pour veiller à la santé des populations
Pharmacien et médecin  ( il y'avait que  deux praticiens exerçant à titre privé en occurrence )
Dr BOUAAYED Mourad ( pharmacien )
Dr NEBIA ( Médecin Généraliste ) qui assurait la santé de la population





Docteur Mohamed Ben El Hadj Ben Amar Nekkache (1854-1942), premier médecin algérien



Docteur Mohammed Tebbal (1911-1969)
Né le 24 décembre 1911 près du petit village de Terny, à 15 kilomètres au sud de Tlemcen, d’une famille de la tribu des Béni Ournid, Mohammed Tebbal, n’a connu l’école qu’à l’âge de 10 ans, presque par hasard (il aurait été inscrit à l’insu de son père, par un directeur d’école favorable aux « indigènes »).  Il obtient le baccalauréat au début des années trente. Il part faire des études médicales à l’université de Montpellier où il soutient sa thèse de doctorat en médecine en 1943. Il fait également un CES en électroradiologie. Une fois diplômé il retourne s’installer à Tlemcen ou il commence une carrière médicale qu’il mettra entièrement au service de la lutte de libération et des populations pauvres qu’il soignera gratuitement, un moyen qu’il utilisera également pour contribuer à éveiller les consciences des masses populaires à la nécessité de se préparer à la lutte pour l’indépendance.
Très actif politiquement, il milite dès la première heure dans les rangs du PPA et du MTLD et participe aux préparatifs du déclenchement de la révolution. Profitant de la couverture que lui procure sa profession  il parcourt les campagnes et les montagnes de la région de Tlemcen pour nouer les contacts avec les  militants, organiser des rencontres secrètes et mobiliser les populations. Dès les premiers jours de la révolution, les forces coloniales, au fait de ses activités politiques et le considérant comme élément dangereux, le placeront en détention (novembre 54 et mai 56) dans la fameuse prison de Tlemcen (Casbah) en compagnie de plusieurs autres médecins et militants en vue dont le chahid Dr. Benzerdjeb. Jugé, il sera exilé en France en juillet 1956, d’où il s’enfuira rapidement pour rejoindre le Maroc, où il continuera à servir la lutte armée tout en exerçant en tant que médecin, essentiellement au profit de la population algérienne réfugiée, dans le quartier populaire de l’Océan. 
Une fois l’indépendance recouvrée, il est l’un des premiers maires de la ville de Tlemcen (président de la délégation spéciale) de 1964 à 1967. Il reprendra son activité professionnelle dans son cabinet du quartier populaire d’El Medress, activité qui sera interrompue rapidement par une longue maladie qui l’emportera en 1969. La ville de Tlemcen honorera sa mémoire en donnant son nom à une école attenante à son domicile et un centre de soins pour enfants asthmatiques situé sur les hauteurs de la ville, dans la forêt des « petits perdreaux », pas loin de son douar natal et non loin d’une autre forêt qu’il fit planter, lors de son mandat de maire, au dessus du quartier populaire de Boudghène.
Encore aujourd’hui, plus de 40 ans après sa mort, les tlemcenniens se souviennent de lui avec beaucoup d’émotion et de fierté comme le médecin des pauvres et un fervent nationaliste.





17/02/2012
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